Alberto BAEZA FLORES
Alberto Baeza Flores, né en 1914 à Santiago, a écrit la majeure partie de son œuvre hors de son pays. Éternel errant, il a su s’intégrer en profondeur à la vie intellectuelle de chacune des terres où il a séjourné, c’est-à-dire, pratiquement toute l’Amérique Latine, les États-Unis, l’Espagne, la France (il vécut à Paris de 1961 à 1966). Son introducteur en France, Roger Noël-Mayer, dit de lui : « Son nom est resté à peu près ignoré en France, alors que sa biographie couvre vingt-trois pages d’un texte serré. Alberto Baeza Flores s’est trouvé à la pointe de tous les mouvements visant à la libération de l’Homme. Nous dirions de lui qu’il est la personnification de l’humanisme. Il est à notre avis l’un des poètes latino-américains les plus importants de son époque ; l’un des témoins les plus valables de toute la poésie contemporaine. »
Son œuvre, qui totalise plus soixante volumes, sobre, austère, expressive, sans rhétorique, dévoile un poète moderne, frère de tout ce qui l’entoure. Alberto Baeza Flores est décédé en 1998, à Miami.
César BIRENE
(Revue Les Hommes sans Epaules).
À lire (en français) : La Flamme et la cendre (Seghers, 1970).
Publié(e) dans la revue Les Hommes sans épaules
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Dossier : Poètes chiliens contemporains, le temps des brasiers n° 45 |