Jean Vigna (né en 1923). Qui pourrait résister au troublant mystère que répand si discrètement le verbe classique de Jean Vigna ? La fluidité dans l’inquiétude, le souci à fleur de rive d’un regard qui dépasse les choses, l’extrême sensibilité abritée sous le parfait de la forme, tout cela, et plus encore, pour nous retenir dans le réseau enchanté de ces poèmes. À lire : Figures de proue (Chambelland, 1972), Voix des hautes terres, Prix Froissart (Éd. Froissart, 1976), Noces de feu (Saint-Germain-des-Prés, 1977, réédition Librairie-Galerie Racine, 2000), Les Sentiers de Pan (Froissart, 1979), La Nuit souveraine (Prix Geeraert, 1985), Un bestiaire (Froissart, 1990), Aiguillages suivi de Paris-Mémoire (Coll. Les Chemins de traverse, 2000), Transhumances (Orage-Lagune-Express, 2001), Cap vigile (Éditinter, 2001), Triptyque pour l’Avent (Librairie-Galerie Racine, 2002), Une immortelle en hiver (Librairie-Galerie Racine, 2003).

Paul FARELLIER

(Revue Les Hommes sans Épaules).

Publié(e) dans la revue Les Hommes sans épaules

Dossier : JACQUES BERTIN, le poète du chant permanent n° 26