Agrégé de Lettres et préparant, sous la direction de Jean-Michel Maulpoix, sa thèse de doctorat sur le thème « Crises et persistance du lyrisme dans la poésie de langue française contemporaine », Nicolas Gille (né en 1956) n’a entrepris que tardivement de publier des livres de poésie. À lire : Dedans, dehors, Interventions à haute voix, 2002, Noir, blanc (couleur), Librairie-Galerie Racine, 2005, Le Livre du vent, à paraître. Pour autant, la poésie ne cesse de l’habiter, comme en témoignent ses très nombreuses collaborations à une bonne trentaine des meilleures revues poétiques de langue française, et aussi l’impressionnante liste de ses articles, entretiens, traductions, conférences et travaux universitaires, principalement axés sur le lyrisme et l’élégie. Les sixains qu’il nous confie aujourd’hui nous ont séduits par la délicatesse du pinceau et le sourire des images, même si elles naissent sous la contrainte des « rimes » ABCCBA (une contrainte que notre cher Guy Chambelland, dans une tonalité certes très différente, affectionnait tout particulièrement).

Publié(e) dans la revue Les Hommes sans épaules

Dossier : ROGER-ARNOULD RIVIÈRE, le poète de la cassure n° 25