Sarane ALEXANDRIAN

Sarane ALEXANDRIAN



Sarane Alexandrian, avant de donner son nom à une Bourse : la Bourse de création Sarane Alexandrian ; fut avant tout, un homme hors norme, qui avait parfaitement intégré les quatre valeurs cardinales désignées par le jeu de cartes des surréalistes, et qui le portèrent, comme elles nous portent, sa vie durant : le rêve (astre du ciel intérieur) ; l’amour (feu de l’esprit et du corps) ; la connaissance (scrutant même l’inconnaissable) ; et la révolution (roue à aubes du destin, inscrivant le désir du meilleur dans les faits).

Sarane Alexandrian est né le 15 juin 1927, à Bagdad, « la ville dont le monde rêvera éternellement » d’après Renan, dans le Palais de Fayçal 1er, le premier roi d’Irak, dont son père, Vartan, était le stomatologiste. Fayçal est le fameux leader du panarabisme ; celui-là même que Lawrence d’Arabie a immortalisé dans les Sept Piliers de la sagesse.

Alexandrian gagne la France pour des raisons de santé en 1934 et s’installe chez sa grand-mère maternelle. Durant l’Occupation, à Peyrat-le-Château, près de Limoges, l’adolescent découvre que les hommes aiment la guerre même s’ils prétendent la détester ; c’est pourquoi elle existe perpétuellement. Elle leur donne l’illusion, que la mort, est justifiable, même s’ils, la sentent, injustifiable. Et l’humanité, est préoccupée, de trouver un sens à sa mort, plutôt, qu’à sa vie. Dans le Limousin, durant son adolescence, Sarane participe, à seize ans, à la Résistance. À la même période, il fait la rencontre déterminante du dadasophe Raoul Hausmann (1886-1971), lui-même réfugié dans le Limousin. Ce dernier joue un rôle important dans sa formation. Hausmann connaissait Marx à fond et le trouvait réactionnaire. Il tournait sans cesse en dérision la dictature du prolétariat, à laquelle il opposait « la proctature du dilétariat », qui représentait l’état d’une société anarchique où tout est permis. Hausmann va considérablement agrandir l’horizon intellectuel d’Alexandrian, qui n’en perd pas pour autant son sens critique.

Dès l’automne de la Libération, Alexandrian commence à publier ses premiers écrits : des poèmes et un article sur Raoul Hausmann, à dix-sept ans. Vont suivre les rencontres déterminantes d’André Breton, de Victor Brauner et de la peintre Madeleine Novarina qui sera la Fée-précieuse, son épouse de 1954 à 1991.

Le surréalisme est le mouvement que Sarane épouse comme on épouse la vie, et qu’il a servi par un engagement sans faille, par ses écrits d’une haute érudition. Ce n’est pas en vain ni par hasard, fût-il objectif, qu’André Breton le nomme secrétaire général du Mouvement, Cause, avec Georges Henein et Henri Pastoureau, pour répondre à l’afflux des jeunes candidats, au groupe surréaliste, venus du monde entier, en 1947. Alexandrian est alors considéré comme le théoricien n°2 du surréalisme. « Être un homme, dans toute la pureté du possible, non pas un être mécanisé par des préjugés sociaux et des habitudes professionnelles, a écrit Sarane, c’était l’exigence suprême que Breton transmettait à ses proches. Auprès de lui, on apprenait le savoir-vivre des poètes, dont l’article essentiel est un savoir-aimer. Il n’avait pas besoin d’expliquer les choses pour les faire comprendre. Il lui suffisait de montrer comment il les détestait ou il les vénérait. L’exemple était contagieux. On l’admirait pour la dignité de son comportement d’écrivain, ne songeant ni aux prix, ni aux décorations, ni aux académies. »

Co-fondateur, en 1948, de la revue Néon et porte-parole du « Contre-groupe H » qui se regroupe autour de Victor Brauner, Alexandrian devient le chef de file de la jeune garde surréaliste, avec Stanislas Rodanski, Claude Tarnaud, Alain Jouffroy, Jean-Dominique Rey, des novateurs, qui s’opposent aux orthodoxes du mouvement, en situant le surréalisme « au-delà des idées » et en accordant la priorité au « sensible ». La « rupture » avec André Breton intervint en octobre 1948, mais ne remit jamais en cause son estime et son admiration pour le fondateur du surréalisme. Par la suite, l’originalité de la création de Sarane Alexandrian, comme l’importance de sa pensée – qui s’étendent à des domaines aussi vastes que la fiction, la critique d’art, la politique, l’histoire, la magie sexuelle et la pensée magique –, ne reposeront pas tant sur son activité au sein du groupe surréaliste, que sur sa démarche de continuité et de dépassement de ce mouvement, à travers son œuvre de romancier, d’essayiste, d’historien d’art, de directeur de revues, et surtout de créateur.

Pour Alexandrian, dès l’après-guerre, être surréaliste revint à intégrer un collectif ayant pour but la quête de la « beauté convulsive », et dont les membres s’aimaient fraternellement, « en se contestant parfois, âprement, au nom des plus hautes exigences de perfection. » Comme lui, il faut avoir une admiration et une gratitude infinies pour les poètes et les artistes surréalistes, sans qui la poésie et l’art du XXe siècle n’auraient été qu’un marécage de conventions. Ils ont apporté cette flamme merveilleuse qui éclaire l’esprit dans ses recoins les plus profonds, le réchauffe, le purifie. Ils ont mené le style à son point de perfection, sans jamais en faire un but, et ont su assumer la vie comme le jeu supérieur du vivant.

Romancier, essayiste, historien d’art, journaliste (L’Œil, L’Express), directeur de revue, Sarane Alexandrian est l’auteur d’une œuvre, qui totalise près d’une cinquantaine de livres, qui abordent des domaines aussi vastes que la fiction, la critique d’art, la politique, l’histoire, la magie sexuelle et la pensée magique

Le Surréalisme et le rêve (Gallimard, 1974), Le Socialisme romantique (Le Seuil, 1979) et L’Histoire de la philosophie occulte (éd. Seghers, 1983), sont des livres qui ont connu un succès international et forment une trilogie à la gloire des pouvoirs réels de l’imagination et de l’intuition. Le premier livre montre comment l’imaginaire absolu peut féconder la poésie écrite et vécue ; le second, comment il est capable d’édifier de grands systèmes sociaux ; le troisième établit une synthèse de la philosophie et de la religion pour trouver le sens de l’inconnu, l’invisible, l’infini.

La pensée d’Alexandrian n’a jamais eu d’œillères et s’est nourrit aussi bien de la pensée d’André Breton, le poète insoumis du surréel, que de celles de Charles Fourier, le maître d’Harmonie, de Aleister Crowley, le maître de la Haute magie sexuelle, ou de celle de Cornelius Agrippa, modèle de l’humanisme de tous les temps. Le surréalisme, la psychanalyse, le socialisme romantique, la philosophie occulte, l’humanisme libertin, sont autant de goûts intellectuels que cet écrivain contracta dans sa jeunesse, sans jamais en déroger. 

Ses romans « d’aventures mentales », comme ses nouvelles, imbibées de poésie, sont de véritables mythes modernes, écrits en autohypnose, fondés sur le principe de la métaphore en action. La métaphore est une comparaison dont on supprime l’indice expliquant, le rapport entre le comparant et le comparé. La métaphore est une image que l’on impose, telle une évidence. Les œuvres romanesques d’Alexandrian sont des successions de faits et gestes métaphoriques exprimant « le fonctionnement réel de la pensée » dans l’inconscient, quand elle n’est plus soumise à la tyrannie du rationalisme. Les images les plus baroques du roman saranesque sont des symboles oniriques très précis, comme « ceux dont Freud et son école ont établi le répertoire ». Cette démarche ne peut être bien conduite, qu’à condition d’éviter toute fabrication, comme l’explique Sarane lui-même : « Je me mets toujours en auto-hypnose, quand je rédige une de mes fictions, ce qui consiste à obtenir une haute tension de l’esprit, favorable à la production d’hallucinations provoquées…. On constate que le romancier est en auto-hypnose, à la fixité de son regard, perdu dans le vide. Madeleine prétendait que j’avais des « yeux de clous » à ces moments, là. » C’est dans cet état d’esprit que Sarane Alexandrian a composé tous ses volumes de fiction, en déployant la bannière de l’imaginaire absolu. Les Terres fortunées du songe (Galilée, 1980), est indéniablement le chef-d’œuvre de sa création, et l’une des plus hautes cimes de la prose surréaliste. Il s’agit d’un roman mythique absolument inclassable, ni science-fiction, ni allégorie, ni récit fantastique traditionnel, ni satire d’humour noir, mais tenant de tout cela, ensemble.

 Signalons, le roman, l’œuf du monde, qui a paru aux éditions Filipacchi, en 1975 ; roman qui fera écrire à Dominique Fernandez (dans L’Express, n°1244, mai 1975) : « Il est très intéressant de constater qu’un écrivain comme Sarane Alexandrian, élevé dans le surréalisme, a fait profit de toutes les recherches post surréalistes et enrichi l’héritage de Breton, de mainte acquisition, puisée à des horizons divers : la science-fiction, le fantastique, l’invention verbale, également la critique de la société et la dérision des institutions. Autrement dit, voilà le surréalisme sauvé d’une postérité scolaire ». Pour Claude Bonnefoy (cf Les Nouvelles littéraires, n°2484, mai 1975), l’Œuf du monde s’apparente aux contes philosophiques, voire par certains aspects, aux romans utopiques : « Comme celles de Cyrano sur la lune, comme celles de Gulliver ou de Robinson, les aventures de Larseneur ont une portée quasi métaphysique. Paysages insolites, personnages monstrueux ou au comportement bizarre nous signifient la relativité des coutumes et des connaissances. »

Mais, pour Sarane, qui le démontre dans Soixante sujets de romans au goût du jour et de la nuit, qui a paru chez Fayard, en 2000 ; il existe soixante manières d’écrire un roman. Sarane nous dit : « Mon but suprême est de démontrer que tous les romans du monde, qu’ils soient réellement écrits, ou seulement ébauchés par la pensée, appartiennent à l’un des genres, que j’évoque (..) Ce ne sont pas les créateurs inspirés, qui manquent, en France, aujourd’hui, ce sont les critiques, capables de les comprendre, de s’enthousiasmer pour eux, et de les célébrer avec une fière éloquence. Il existe une cuistrerie moderne, défendant les fausses valeurs culturelles, au détriment des vraies, qui est la pire ennemie, de la nouveauté, dans les lettres. Il est bon, de lui opposer, de temps en temps, des livres, comme celui-ci, où l’on fait ce qu’elle omet de faire : convaincre le public, que le savoir, peut être fécondé par le rêve, l’esprit de sérieux, tempéré par l’humour, et que l’imagination, est un jeu d’autant plus excitant, si ses règles, sans restreindre sa liberté, lui offrent un itinéraire, précis à parcourir. »

Un des titres auquel il tenait par-dessus tout aura été d’avoir animé, de 1995 à 2009, en vingt-neuf numéros (un trentième et dernier numéro paraîtra en 2011, à l’enseigne des Hommes sans Epaules éditions), la revue d’avant-garde Supérieur Inconnu, au sein de laquelle, conscient de faire partie d’une minorité, Alexandrian eût toujours à cœur de réagir contre la dégénérescence de l’esprit moderne. Sarane pensait que c’était un tort de méconnaître le pouvoir d’influence d’un groupe d’hommes et de femmes animés par le même idéal émancipateur, car c’est toujours une minorité, plus ou moins combattue ou dédaignée, qui a réussi à modifier les règles du jeu intellectuel. L’histoire, il est vrai, en fournie d’innombrables exemples. La fin du XXe siècle lui apparaissait comme l’époque des faux-monnayeurs de l’intelligence. De tous côtés (mais cela a-t-il changé ?), on mettait en circulation des fausses idées nouvelles, des fausses valeurs morales, des fausses notions de la littérature, de l’art, de l’amour et de l’univers, si bien que furent dédaignées ou passèrent même inaperçues les créations et les expériences qui se voulaient authentiques. Or, la connaissance du monde et de la vie doit être considérée comme un trésor collectif à constituer, fait d’opinions finement raisonnés, d’intuitions justes, de recherches sans parti pris de la vérité, où chacun peut puiser pour établir ses certitudes et fonder ses admirations.  Alexandrian était révolté par le fait que l’on puisse falsifier « cette monnaie d’échange entre les individus, qui est fluide et transformiste, quand on la fige en des théories officielles, et quand on dévalue des êtres et des choses parce qu’ils ne sont pas conformes à cette légitimité factice. »

Ces faux-monnayeurs de l’intelligence que Voltaire désignait par une terrible expression : « la canaille littéraire », Sarane Alexandrian n’a jamais cessé de les dénoncer et de les combattre. C’est dans cet état d’esprit rebelle, combatif, et sans jamais négliger l’humour ou l’autodérision, qu’il a vécu et écrit. Sa dernière publication aura été Les Peintres surréalistes (Hanna Graham, New-York, 2009), somme dans laquelle il démontre qu’il est l’un des meilleurs connaisseurs de l’art surréaliste.  

Sarane Alexandrian est décédé le 11 septembre 2009, à l’âge de 82 ans, des suites d’une leucémie. Ecrivain révolutionnaire, il aura travaillé à l’éveil comme à la libération de l’homme, puisant ses sources et ses inspirations dans la poésie vécue, comme dans le rêve : c’est-à-dire la vie entière.

Je terminerai par une « apologie de Charles Fourier », écrite par Sarane pour son livre, Le Socialisme romantique (1979) : « Maître, du haut de la planète Herschel (Uranus), d’où, tu nous contemples, sans doute ; que de sarcasmes, tu dois faire, sur la sottise persistante de notre civilisation ! Tout va de mal, en pis, parce qu’on se refuse, à appliquer tes vues, sur l’attraction passionnée (…) On se moque de tes phalanstères, où tout était prévu, pour le bonheur des habitants, et l’on bâtit partout des HLM, suant la discorde et l’ennui, suscitant des générations hagardes ! On prend pour des fantaisies, tes théories sublimes, et l’on est prêt à tomber, dans tous les panneaux du despotisme, à croire : toutes les sornettes, des politiciens marron ! Maître, je suis sûr ; que ton heure viendra. Ton système est trop grandiose, pour nos tristes contemporains, esclaves, d’ambitions abjectes. Tu donnes le vertige aux médiocres. Mais au XXIe siècle, l’humanité en aura assez, des horribles idoles, adorées au XXe siècle ; elle aura un jour, envie, de connaître l’harmonie sur terre, et devra bien accepter ; les leçons ; de celui, qui en a, si magistralement, montré les moyens ! »

Christophe DAUPHIN

(Revue Les Hommes sans Epaules)

 

ŒUVRES DE SARANE ALEXANDRIAN

Romans et nouvelles : L’Homme des lointains, 1960, Flammarion ; Danger de vie, 1964, Denoël ; L’Œuf du monde, 1975, Filipacchi ; Les Terres fortunées du songe, 1980, avec seize dessins de Jacques Hérold, Galilée ; Le Déconcerto, 1980, Galilée ; Le Grand Astrosophe, 1944, Joëlle Losfeld ; Soixante sujets de romans au goût du jour et de la nuit, 2000, Fayard ; L'Impossible est un jeu, Histoires extraordinaires, préface de Christophe Dauphin, (Editinter/Rafael de Surtis, 2012).

Théâtre : Socrate m'a dit, texte inédit, 2006. Création par la Compagnie Erinna, en 2008, à la Maison de la Poésie de Saint-Quentin-en-Yvelines

Essais littéraires : André Breton par lui-même, 1971, Le Seuil ; Le Surréalisme et le rêve, 1974, Gallimard ; Les Libérateurs de l’amour, 1977, Le Seuil ; Le Socialisme romantique, 1979, Le Seuil ; Georges Henein, 1981, Seghers ; L’Érotisme au XIXe siècle, 1993, Lattès ; Histoire de la philosophie occulte, 1983, Seghers, rééd. Payot, 1994. Pockett, 2019 ; Histoire de la littérature érotique, 1989, Seghers, rééd. Payot, 1995 ; L’Aventure en soi, 1990, Le Mercure de France ; Le Doctrinal des jouissances amoureuses, 1997, Filipacchi ; La Magie sexuelle, 2000, La Musardine ; La Sexualité de Narcisse, 2003, Le Jardin des livres ; L'Évolution de Gherasim Luca à Paris, 2006, Éditions Vinea/Icare, Bucarest ; Les Leçons de la Haute-Magie, préface de Christophe Dauphin, (collection Grimoires, Rafael de Surtis, 2012), L'Erotisme en alchimie (éd. Rafael de Surtis, 2019).

Essais sur l'art : Victor Brauner l’illuminateur, 1954, Les Cahiers d’Art ; Les Dessins magiques de Victor Brauner, 1965, Denoël ; Bruegel, 1969, Flammarion ; L’Art surréaliste, 1969, Hazan ; Dali, peintures, 1969, Hazan ; Les Maîtres de la lumière, 1969, Hatier ; La Peinture en Europe au XVIIIe siècle, 1970, Hatier ; Hans Bellmer, 1971, Filipacchi ; Max Ernst, 1971, Filipacchi ; Dictionnaire de la peinture surréaliste, 1972, Filipacchi ; Panorama de la peinture impressionniste, 1973, Filipacchi ; L’Univers de Gustave Moreau, 1975, Screpel ; Création Récréation, curiosités esthétiques, 1976, Denoël ; Panorama du cubisme, 1976, Filipacchi ; Man Ray, 1976, Filipacchi ; Marcel Duchamp, 1976, Flammarion ; Dalí et les poètes, 1977, Filipacchi ; Seurat, 1980, Flammarion ; Max Ernst, 1986, Somogy ; Madeleine Novarina, 1992, L’Amateur ; Jacques Hérold, 1995, Fall ; Ljuba, 2003, Le Cercle d’art ; Victor Brauner, 2004, Oxus ; Le Centenaire de Victor Brauner, 2006, Éditions Vinea/Icare, Bucarest ; Les Peintres surréalistes, 2009, Hanna Graham, New York/Paris.

A consulter : Christophe Dauphin, Sarane Alexandrian ou le grand défi de l'imaginaire, essai, 2006, Lausanne, L'Âge d'Homme, coll. « Bibliothèque Mélusine » ; Supérieur Inconnu n°5, 3ème série, « numéro spécial Sarane Alexandrian », 2011, Ecouen, Les Hommes sans Épaules.

Le site officiel de Sarane Alexandrian

Le site officiel de Madeleine Novarina

Réglement de la Bourse de la création d'avant-garde Sarane Alexandrian de la SGDL

Sarane Alexandrian : Soixante sujets de romans au goût du jour et de la nuit (Émission télévisée "Si j'ose écrire", présentée par Dolorès Oscari, 2001)

Sarane Alexandrian : le cri d'Antonin Artaud (Dans l'émission télévisée "Si j'ose écrire", Sarane Alexandrian raconte deux séances de lectures d'Antonin Artaud à Paris, au théâtre Sarah Bernard en juin 1946, et au théâtre du Vieux Colombier. Emission présentée par Dolorès Oscari, 2001)

Sarane Alexandrian : L'Aventure en soi, autobiographie (Émission télévisée "Si j'ose écrire", présentée par Dolorès Oscari, 2001)

"Sexe mensonges et rodéo", avec Sarane Alexandrian (Emission Apostrophes de Bernard Pivot, 16 juin 1989)


 

 



Publié(e) dans la revue Les Hommes sans épaules




Dossier : MARC PATIN et le surréalisme n° 17

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Publié(e) dans le catalogue des Hommes sans épaules



 
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