Jean-Louis BERNARD

Jean-Louis BERNARD



Poète et critique, Jean-Louis Bernard, né en 1947 à Biarritz, vit à Grenoble depuis 1975. La montagne, le sud, le temps nourrissent son écriture à la fois dense et fluide. La poésie, selon lui, « ne cherche ni à proposer, ni à distraire, ni même à faire rêver. Elle se dépose à peine comme une buée sur la vitre (…). La poésie peut alors être vue comme exode sans fin vers le lieu d’où tout procède ». Jean-Louis Bernard, a écrit Claude Luezior, explore les contraires, malaxe la pâte blanche de sa page. Il ne se contente pas de cajoler, d’observer les mots, fractals d’une lumière commune. Il en cherche, au-delà des quanta, la fête incendiaire, la mémoire archaïque. C’est dans la noire intimité de l’astre, dans le four nucléaire de la poésie, dans la tanière même du soleil qu’il débusque son inspiration primale.

Karel HADEK

(Revue Les Hommes sans Epaules)

À lire :  Miroirs (La Vague à l’Ame, 1985), La mort s’est noyée (La Vague à l’âme, 1985), Territoire d’argile (La Vague à l’âme, 1988), L’empreinte et la source (La Vague à l’âme, 1991), Battements de mémoire (La Bartavelle, 1995), Patients mystères (La Bartavelle, 1996), À l’aplomb du silence (Encres vives, 1996), Le passeur d’improbable (La Bartavelle, 1998), Terres de haute veille (Encres vives, 1999), Les javelles du temps (Cahiers Froissart, 1999), Au pays des patiences (Encres vives, 2000), Crépuscules et lenteurs (Rétro-Viseur), 2000, Sous le ressac des solitudes (Presses littéraires, 2002), Grimoire des effacements (Presses Littéraires, 2003), Aux laisses du temps (Verlag im Wald / En forêt, 2003),  Matinales pour un souffle (Les Écrivains méditerranéens, 2004), Ombre océan (Sac à mots, 2004), De mémoire et d’errance (Encres vives, 2006), Au juste amont du songe (La Licorne, 2007), En lisière d’absence (L’Atlantique, 2008), Calligraphie de l’ombre (Jacques Brémond, 2010), Entre trace et obscur (Sac à Mots, 2011), Dans la tanière obscure du soleil (Encres Vives, 2011), Côté ubac (Le Petit Pavé, 2012), Et la parole s’est faite nuit (L’Atlantique, 2012), Savoir le lieu (Editinter, 2013), A l’heure grise (L’Ecritoire d’Estieugues, 2013), Dans l’inédit du gouffre (Encres Vives, 2014), Peuple de pierre (La Porte, 2015), Accueil de l’exil (les Lieux dits éditions, 2015), À l’ordre de l’oubli (Éditions Alcyone, 2016), Cahiers des chemins qui ne mènent pas (Éditions Alcyone, 2019), Riverains infimes (les Lieux-dits, 2020).



Publié(e) dans la revue Les Hommes sans épaules




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