Serge NUNEZ TOLIN

Serge NUNEZ TOLIN



Serge Nuñez Tolin à Bruxelles en 1961 où ses parents sont arrivés d’Espagne dix ans plus tôt. Marcher dans un livre jusqu’à ne plus savoir si la nuit précède le jour, ou si le jour porte la nuit. Divaguer, suivre les itinéraires les plus compliqués, les plus confus, avoir l’intuition de la folie, et continuer malgré tout. On entre dans un livre pour le traverser, on est en définitive traversé par lui. On franchit un précipice, on finit par aimer la distance qui [nous] a séparé de la chute. Serge Nuñez Tolin, a écrit Gaspard Hons (in Le Mensuel littéraire et poétique n°301, 15 mai 2002), s’est dégagé de toutes les attaches encombrantes, éthiques, philosophiques, affectives, pour entrer en poésie, enfin, les mains libres ? Quitter le genre universel, écrit-il, à moins que…

(Revue Les Hommes sans Epaules).

À lire : Silo, Le Cormier, novembre 2001. Silo II, Le Cormier, décembre 2002. Silo III, Le Cormier, décembre 2003. Silo IV, Le Cormier, décembre 2004. L’interminable évidence de se taire, Le Cormier, novembre 2006. L’ardent silence, Rougerie, janvier 2010. Nœud noué par personne, Rougerie, octobre 2012. Fou, dans ma hâte, Rougerie 2015.



Publié(e) dans la revue Les Hommes sans épaules


 
Dossier : Claude PELIEU & la Beat generation n° 42