Né en 1973 à Bordeaux, Benoît Doche de Laquintane a une formation de médecin avec une spécialisation en imagerie médicale. Il a par ailleurs, en continuité avec la médecine, suivi des études en neurosciences et en philosophie afin, dit-il, «d’élargir [s]es horizons». En poésie, il marque une prédilection pour les œuvres de René Char, Yves Bonnefoy et Lorand Gaspar. Benoît Doche de Laquintane, présenté (par Paul Farellier), dans la rubrique «Vers les terres libres», a publié ses premiers poèmes dans la 3ème série des HSE (n°27, 2009). La suite publiée par Les HSE, intitulée Henan, constitue l’un des trois «moments chinois» d’une méditation poétique, que l’auteur a évoquée lui-même : «J’ai eu très tôt une attirance pour l’ailleurs sous la forme principale du voyage, ce qui a nourri une passion pour la littérature et la poésie. […] En ce qui concerne la Chine, les voyages ont commencé en 2004 ; ils se sont succédé régulièrement depuis. Le point de départ a été Kyoto et ses jardins secs. En lisant sur les jardins japonais, j’ai découvert dans toute mon ignorance que l’art des jardins venait de Chine, d’où mon premier voyage en Chine, à Shanghai et dans sa région où se trouve une ville appelée Suzhou qui contient de nombreux jardins de lettrés. De fil en aiguille, j’ai eu envie d’en voir plus pour comprendre ou du moins essayer…»

Paul Farellier

(Revue Les Hommes sans Épaules).

Publié(e) dans la revue Les Hommes sans épaules

Dossier : ATTILA JÓZSEF et la poésie magyare n° 27