Emmanuel BAUGUE

Emmanuel BAUGUE



Emmanuel Minel alias Emmanuel Baugue, en poésie, est né à Rouen (Seine-Maritime, Normandie), en 1965. Après des études de philosophie et de littérature (ENS Fontenay 1987), et une thèse sur Corneille, il épouse une Finistérienne et enseigne en collège puis en classes préparatoires scientifiques à Brest. Il vit entre Haute-Normandie et Basse-Bretagne : Il nous faut croire aux escaliers du val suspendu – Valeuse – Ou le friable des falaises nous étreint.

Il a publié des poèmes en revues et son premier livre de poèmes Falaises de l’abrupt, en 2015 (éd. Recours au poème, livre numérique) ; le second, Tenure, jardin, paraît chez Ingens en 2023. Il accumule depuis les années 80 et au gré des circonstances biographiques, une production poétique variée. Ensourcé dans l’histoire de la poésie depuis le Moyen-âge et la Renaissance, il croit en une poésie fusion du rythme et de la figure, exploration musicale des profondeurs de l’image.

Il cherche une poésie de la fragilité et de l’incertitude, qui soit en même temps une poésie de l’affirmation tonique de la condition humaine ; une poésie pour dépasser la solitude, une poésie du quotidien, de l’amitié et de la conversation, mais qui soit en même temps une poésie de la beauté et de l’importance absolue.

Emmanuel Minel est un spécialiste, Normand oblige, de l’œuvre des frères Corneille. Il a participé à l’édition collective du théâtre de Thomas Corneille (6 volumes chez Classiques Garnier, de 2015 à 2019) dirigée par Christophe Gossip et donné un essai : Pierre Corneille, le héros et le roi, stratégies d’héroïsation dans le théâtre cornélien (Eurédit, 2010). Emmanuel Baugue, le poète, collabore à la revue KritikonLitterarum (en compagnie de son alter ego), au journal poétique et graphique rémois Le DéZopilant et à la revue en ligne Recours au Poème.

Christophe DAUPHIN

(Revue Les Hommes sans Epaules).



Publié(e) dans la revue Les Hommes sans épaules



 
Dossier : Poètes bretons pour une baie tellurique n° 57

Dossier : Daniel VAROUJAN & le poème de l'Arménie n° 58