Francisco ALVIM
Francisco Soares Alvim Neto, ou Chico Alvim (Araxá, MG, 1938) commence à écrire des poèmes dès l’adolescence, sous l’influence de sa sœur, également poète, Maria Ângela Alvim. Dans sa jeunesse, il vit à Rio de Janeiro et à Belo Horizonte. En 1953, il s’installe à Rio, où il étudie le Droit. Il commence sa carrière diplomatique en 1965 et, trois ans plus tard, publie son premier recueil de poèmes, Sol dos Cegos, « Soleil des Aveugles ».
Entre 1969 et 1971, il est Secrétaire de la Représentation du Brésil auprès de l’Organisation des Nations Unies pour l’Éducation, la Science et la Culture (UNESCO) à Paris, où il écrit une partie de son livre Passatempo, « Passetemps » publié en 1974. De retour au Brésil, il rejoint Frenesi, le premier groupe des poètes marginaux (composé de Roberto Schwarz, Cacaso, Chacal et Geraldo Carneiro). Il est Consul Général du Brésil à Barcelone (1995-1999) et à Rotterdam (1999-2003), puis Ambassadeur au Costa Rica.
Il publie Dia sim dia não, « Un jour oui, un jour non » avec Eudoro Augusto en 1978, Festa e Lago, Montanha, « Fête et Lac, Montagne » en 1981, Elefante, « Éléphant » en 2000, et O metro nenhum, « Sans aucun mètre » en 2011. Ses textes sont présents dans l’anthologie 26 Poetas hoje, « 26 Poètes d’aujourd’hui », organisée par Heloísa Buarque de Hollanda. Sa poésie, qui dénonce les infamies quotidiennes de notre monde, se caractérise par une ironie sombre et souvent pathétique.
Oleg ALMEIDA et Philippe MONNEVEUX
(Revue Les Hommes sans Epaules).
Publié(e) dans la revue Les Hommes sans épaules
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DOSSIER : La poésie brésilienne, des modernistes à nos jours n° 49 |