À l’origine de la riche tradition populaire des achoughs (troubadours), Nahabed Koutchak ( ?-1592) est, avec Narek et Sayat-Nova, l’une des trois figures les plus remarquables de l’ancienne poésie arménienne. On ne sait ni le lieu ni l’année de sa naissance, quel était son milieu, sa formation, son itinéraire. Il mourut en 1592 au bord d’un lac, au nord-est de Van. Koutchak devint pour les Arméniens le poète des affres de l’émigration. La thématique de son œuvre oscille entre l’amour et l’exil.

Christophe DAUPHIN

(Revue Les Hommes sans Epaules).

À lire (en français) : Cent poèmes d’amour et d’exil (La Différence, 1991).

Publié(e) dans la revue Les Hommes sans épaules

Dossier : Daniel VAROUJAN & le poème de l'Arménie n° 58