André BRUN
André Brun, né le 11 mai 1951, à Villefranche-sur-Saône, s’est donné la mort le 3 janvier 1976, en se jetant du onzième étage d’un immeuble. Il partageait sa vie entre le campus de Saint-Martin d’Hères (Isère), les stages à l’usine et des week-ends chez ses parents. Sa courte vie, a révélé sa mère dans une préface, fut éclairée par l’amour. Je cherche dans la poésie une évasion légale, homologuée, reconnue et recommandée, mais qui n’en est pas moins totale, écrivait-il. Médicaments et alcools l’aidaient à lutter contre sa « névrose d’abandon ». Dans un climat surréaliste, la révolte d’André Brun exprime une expérience du monde sans ratures ni mensonge, lance quelques cris arrachés à la beauté et à la souffrance. À lire : Pendant que les autres ne sont pas moi (Cheyne, 1980), Ta part de tumulte (Éd. Saint-Germain-des-Prés, 1984).
Christophe DAUPHIN
(Revue Les Hommes sans Épaules).
Publié(e) dans la revue Les Hommes sans épaules
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Dossier : CHRONIQUE DU NOUVEAU LYRISME n° 13 |