Les Hommes sans Épaules
Dossier : CHRONIQUE DU NOUVEAU LYRISME
Numéro épuisé
Numéro 13
164 pages
Premier semestre 2004
Sommaire du numéro
Les Porteurs de Feu : Poèmes de Jean ORIZET, Thérèse PLANTIER
Les Poèmes-cris : André BRUN, Gabriel COUSIN, Herri-Gwilherm KEROUREDAN, Jean-Paul KLEE
Ainsi furent les Wah : Poèmes de Claude ALBARÈDE, Marie-Christine BRIERE, Cécile DEPRAETERE, Gilles DURIEUX, Josyane DE JESUS-BERGEY, Jean-Luc MAXENCE, André PRODHOMME, Monique ROSENBERG, Dominique VALLE, Claire BOITEL
La Poésie et la mémoire : Albert Ayguesparse, par Christophe DAUPHIN, Poèmes de Albert AYGUESPARSE
La Poésie et la mémoire : "Thérèse PLANTIER ou la révolution par le langage", par Jocelyne CURTIL, Alice COLANIS, Poèmes de Thérèse PLANTIER
Une voix, une œuvre : "Présence et effacement (Sur les livres de poésie d'YVES BONNEFOY)", par Paul FARELLIER, avec des textes de Yves BONNEFOY
Une voix, une œuvre : Elodia TURKI, par Monique W. LABIDOIRE
Dossier : CHRONIQUE DU NOUVEAU LYRISME, la Nuit ne s'ouvre que de l'intérieur, par Christophe DAUPHIN, Poèmes de Yann ROBERT, Martine AUDET, Sébastien CRÉPIN, Pierre DANCOT, Béatrice DOUVRE, Ivica HENIN, Adrien LEROY, Olivier MARGERIT, Miriam SILESU, Patrice NGANANG, Ludovic TAC, Jack KÜPFER, Cédric ROGNON, Tamirace FAKHOURY, Maxime DUPRÉ
Avec la moelle des arbres : Notes de lecture de Christophe DAUPHIN, Jean BRETON, Monique W. LABIDOIRE, Jacqueline BREGEAULT-TARIEL
Arrêt sur la prose : "Messagers du temps, conte de la pierre", Mireille DISDERO
Coups de feu, coups de phare : "Charte de défense et d'illustration de la poésie", par Alain CASTETS
Coups de feu, coups de phare : "La défaite sans avenir d'un esprit petit-poète", par Maxime DUPRÉ
Coups de feu, coups de phare : "Le Surréalisme n'est pas à vendre!", par Christophe DAUPHIN
Présentation
ECLATEE AUX CONFINS DE L'AMOUR
Eclatée aux confins de l'amour
je me suis chassée à courre moi-même
poursuivie à mort
embourbée dans les marais
bridée de sang par les crocs et les épines
- ma couronne -
j'aboyai comme les chiens
pendue-étranglée comme un renard
tirée ensuite pendant des kilomètres dans un sac
car il sent le renard
les chiens gueulant derrière sa loque
et la nuit c'était moi
lancée comme une flêche
à mes trousses.
Thérèse PLANTIER
(in Les Hommes sans Epaules n°13/14, 2003).
Revue de presse
2003 - À propos du numéro 13/14 « Les Hommes sans Épaules n°13/14… 216 pages foisonnantes à lire pour l’art subtil de rassembler ce qui est épars avec talent et perspicacité… Un exploit poétique à saluer, et qui renoue en équipe, le fil rouge des grandes revues de poésie contemporaine. »
Jean-Luc Maxence (Les Cahiers du Sens n°13, 2003).
« Ce volumineux numéro double des HSE, n°13/14, ne comporte pas moins de 218 pages denses. Présenté par Jean Breton (qui ouvre ses colonnes à Jean Orizet et Thérèse Plantier), il poursuit avec la même verve, les rubriques habituelles (Ainsi furent les Wah : poètes ; Les Porteurs de Feu), dans lesquelles se retrouvent les auteurs « maison » ainsi que de nouveaux venus au talent certain, à la voix déjà travaillée dans le registre des mots. S’affrontent ici, en des joutes fraternelles : Monique Rosenberg et Claude Albarède, André Prodhomme et Jean-Luc Maxence, Herri-Gwilherm Kérouredan et Gabriel Cousin, pour ne citer que les plus attachés aux nuances du langage. Christophe Dauphin présente avec sa force habituelle le grand Albert Ayguesparse, et Jocelyne Curtil : Thérèse Plantier. Paul Farellier, avec « Présence et effacement », se penche sur les livres de poésie d’Yves Bonnefoy…Tout cela représente une somme de lecture considérable, si l’on y ajoute les chroniques. Pour clore ce numéro : une cinquantaine de pages sur « l’Affaire de la Novpoésie sur les débordements qu’elle génère. Les empoignades, si elles sont quelque part salutaires, risquent de favoriser un climat de haine et de mépris réciproque dont la Poésie pourrait bien faire les frais. Deux clans s’affrontent avec leurs partisans et leurs détracteurs et, si les propositions avancées par « Clarté-Poésie » sont pour la plupart utiles et prometteuses, mon petit doigt me dit (je le crois sur parole) que tout n’est pas idyllique dans le meilleur des mondes poétiques. »
Jean Chatard (Rimbaud Revue n°31/32, juin 2004)