Pierre Gabriel, né le 31 mai 1926, à Bordeaux, est mort à l’hôpital de Rangueil, à Toulouse, le 11 juillet 1994. Pierre Gabriel a vécu, depuis son enfance, en Pays d’Armagnac, à Condom (Gers). Il a fait ses études universitaires d’Anglais à la Faculté des Lettres de Bordeaux. Avant de prendre sa retraite, il s’est occupé d’un vignoble et d’une distillerie. Il a imprimé durant quinze ans, à l’aide d’une presse à bras, une série de cahiers de poésie intitulés Haut Pays. En outre, il a publié une quinzaine de recueils salués à plusieurs reprises. L’ensemble de son œuvre a été couronné par le Grand Prix de Poésie du Mont-Saint-Michel l’année de sa mort, en 1994. C'est une oeuvre tragique et forte que nous a léguée Pierre Gabriel. il faudra souvent relire et méditer ces poèmes d'une étonnante unité, d'une cohérence et d'une continuité exemplaires, centrés sur une interrogation longtemps angoissée, toujours au bord d'un secret confisqué au moment d'être révélé, d'une nuit sous la nuit, d'une lumière sous la lumière. À lire : Seule mémoire, Subervie, 1965. L’Amour de toi, La Fenêtre Ardente, 1967. Le Vie sauve, Rougerie, 1970. La Main de bronze, éd. Chambelland, 1972. Le Nom de la nuit, Rougerie, 1973. Lumière natale, Rougerie, 1979. La Seconde porte, Rougerie, 1982. La Route des Andes, Rougerie, 1987. La Nuit venue, Rougerie, 1992. La Cinquième vérité, Rougerie, 1994. La Vie en gage, L’Arrière-Pays, 1994. L’Amour même, Voix d’Encre, 1997. Où ta demeure, voyageur ?, L'Arrière-Pays, 1997.

Paul FARELLIER

(Revue Les Hommes sans Épaules).

Publié(e) dans la revue Les Hommes sans épaules

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