Max ALHAU

Max ALHAU



Nous avons en Max Alhau (né en 1936) un poète de la condition humaine et donc une poésie orientée toute sur la destinée mortelle du cheminement. Celui-ci se déroule au jour le jour : l’espoir est dans le quotidien, puis de même le doute. À chaque pas, les repères menacent de se perdre, et la vie se passe dans l’expropriation. C’est bien pourquoi le poète, dans son espace d’évidence pure, nous fait découvrir que même un dénuement nous illustre. Aussi, dans l’inventaire de ces imprescriptibles trésors, une extrême attention va-t-elle se vouer à ce qu’il y a de plus ténu : à la marge, aux parenthèses, où s’inscrit l’essentiel, ou encore à ce que l’on glane, les mains serties d’épines... Tout cela parce que l’on n’attend nulle autre saison et qu’il faut cantonner tout désir à la terre, décliner toute promesse de « siècle futur ».

Poète, critique et membre de l'Académie Mallarmé, Max Alhau a été présenté (par Paul Farellier) et publié dans la rubrique « Une Voix, une œuvre », dans Les HSE 32, en 2012.

À lire : Du bleu dans la mémoire (Voix d’encre, 2010), Un éclair furtif (La Porte, 2007), D’asile en exil (Voix d’encre, 2007), Proximité des lointains (L’Arbre à paroles, 2006), Horizons et autres lieux (Encres Vives, 2004), A la nuit montante (Voix d’encre, 2002), Nulle autre saison (L’arbre à paroles, 2002), Le temps des jardins (Alain Lucien Benoît, 2002), Ocres (La Porte, 2001), Le fleuve détourné (L’arbre à paroles, 1998), Cette couleur qui impatiente les pierres (Voix d’encre, 1998), Sous le sceau du silence (Rougerie, 1995), D’un pays riverain (Rougerie, 1990), L’inaccompli (Sud, 1989), Ici peut-être (Rougerie, 1987).

Paul FARELLIER

(Revue Les Hommes sans Épaules).



Publié(e) dans la revue Les Hommes sans épaules




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