Dans la presse

 

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2009 – À propos du numéro 28

    « Comme toujours, dans ce numéro 28 des HSE, des dossiers très bien ficelés et étonnants (par Fernand Verhesen et Karel Hadek). Celui qui ressort de cette livraison concerne le poète chilien Vicente Huidobro (1893-1948). Il est considéré comme l’un des chefs de file de la poésie latino-américaine contemporaine, au même titre que Pablo Neruda, avec lequel il entretiendra de son vivant une rivalité permanente et exacerbée de sa part. Il a connu une existence assez fracassante où il a mélangé manifestes littéraires et scandales de toutes sortes. Il est assez troublant, comme le pointe Christophe Dauphin, de constater, preuves chronologiques à l’appui, qu’il invente le calligramme trois ans avant Apollinaire, qu’il définit l’image poétique surréaliste avant Pierre Reverdy, et qu’il expérimente le « cadavre exquis » bien avant André Breton et consorts…. Son œuvre principale : Altazor, est comparable aux « Chants de Maldoror ». Vicente Huidobro se révèle un personnage fantasque et tout à fait fascinant. Ce qui laisse le plus perplexe, c’est que sa disparition après-guerre a eu lieu dans le silence le plus total, en France. Les HSE lui rendent un hommage tout à fait mérité. »
    Jacques Morin     (Décharge n°147, septembre 2010).




2009 – À propos du numéro 27

    « Une des meilleures revues que je connaisse pour entrer en poésie contemporaine. L’érudition de son directeur, Christophe Dauphin y est pour quelque chose. Ce numéro 27 des Hommes sans Épaules, s’ouvre sur un dossier consacré à deux monuments de la poésie contemporaine, Georges-Emmanuel Clancier dont le succès populaire de roman tel Le Pain noir ont un peu éclipsé l’œuvre poétique pourtant de premier plan, et Werner Lambersy, prolifique auteur belge qui ne déçoit jamais. Suit un imposant dossier sur la poésie magyare qui nous replonge dans les turbulences du XXe siècle. Plus contemporain, un coup de projecteur sur l’œuvre de Claudine Bohi. »
Yves Artufel (Gros-textes, Arts et Résistance n°2, avril 2010).

    « HSE 27. Une belle revue, complète et diverse. Déjà, l’éditorial de Christophe Dauphin nous donne à lire et en particulier à propos du poète hongrois Attila Jozsef… Un dossier de 64 pages lui est consacré. Suivi d’une étude par Paul Farellier de l’œuvre de Claudine Bohi (avec, comme toujours, en ce qui la concerne, sa photo ; merci !)… Mais Farellier nous présente aussi G.E. Clancier, W. Lambersy et A. Bouchez. Quand à Claudia Sperry-Fontanille, elle s’interroge sur « Langage, poésie et magie avec Octavio Paz ». »
    Alain Lacouchie (Friches n°104, avril 2010).

    « Dans ce numéro 27 des HSE, la poésie comme forme de résistance est revendiquée contre l’humiliation, l’horreur et l’injustice. G.E. Clancier en ouvre les premières pages… Et Lambersy de poursuivre… Un dossier important de C. Dauphin et K. Hadek est consacré à la poésie magyare et au grand poète Attila Jozsef : « Ce n’est pas moi qui crie, c’est la terre qui gronde »…. Aux « meurtrissures d’être », F.Y. Caroutch, J. Blot, Y. Colley, A. D’Urso opposent leur manière singulière d’écrire, tantôt avec retenue, tantôt avec un regard corrosif sur le monde. A travers la lecture de P. Farellier nous parvient la voix grave, profonde, amoureuse de C. Bohi : « Le désir clair – monte des chevilles – je n’ai de vraie parole – qu’à mes deux bouches ensemble. » Et A. Bouchez lance un appel « qui ravaude le soleil ». Entre hommages (à A. Miguel par Jean Chatard, à Octavio Paz par C. Sperry-Fontanille), dossiers fournis, poèmes, notes de lectures, les Hommes sans Epaules cheminent, résistent, renaissent, tentent de donner sens « au petit tas de vivre » (P. Farellier). Le lecteur est appelé de toutes parts, parfois se perd tant est grande la diversité et la densité des propos. Mais n’appartient-il pas à chacun de trouver ses propres chemins ? »
Jacqueline Persini-Panorias (Poésie/première n°47, juillet/octobre 2010).




2008 – À propos du numéro 26

    « Ce numéro 26 des HSE s’ouvre sur un manifeste dû à Abdellatif Laâbi : Ici La voix des Arabes libres… Le ton de ce texte militant est donné. Plus loin, quelques poèmes d’A. Laâbi confirment cet engagement qui replace, s’il en était besoin, le poète au cœur du monde vivant et à vif. Suivent, entre autres, des hommages et évocations (Jacquette Reboul, Louis Guillaume, Mahmoud Darwich et Jacques Taurand) ; un dense dossier consacré à Jacques Bertin par le maître des lieux, Christophe Dauphin ; des textes des « Wah », ceux qui furent proches de la revue créée en 1953 ; des textes des collaborateurs actuels, des notes dues à divers regards. Les HSE est une grande revue de littérature comme il en est peu, sachant balancer entre passé, présent et futur. »
    Jacques Fournier (Ici è là n°10/11, mars 2009).

    « Emanant d’un groupe autour d’une librairie, Les Hommes sans Épaules maintient son cap, en bonne part grâce à la passion de Christophe Dauphin. J’ai toujours aimé ces références aux frères Rosny pour titrer les rubriques : les Wah, les Porteurs de feu et bien sûr les Hommes sans épaules. Je reviens à la revue pour son numéro 26, avec le manifeste d’Abdellatif Laâbi : « la voix des arabes libres », et l’étude de Dauphin sur le poète marocain. Je ne connaissais pas Jacquette Reboul qui comme la plupart des autres est de ces fidèles des éditeurs Chambelland, Alain Breton, Le Pont de l’Epée, Le Pont sous l’Eau et la Librairie-Galerie Racine entre autres. Et c’est une découverte, car ses proses poétiques ou récits-poèmes sont pur plaisir. Comme les poèmes de Jean Chatard, Jean Vigna, Paul Mari. Puis le dossier, consacré à Jacques Bertin, qui chante aussi bien qu’il écrit paraît-il. »
    Paul Van Melle (Inédit Nouveau n°232, mai 2009).

        « Le plus important article de ce numéro 26 des HSE est un excellent « dossier » consacré par Christophe Dauphin à Jacques Bertin, « le poète du chant permanent », qui débuta en 1966, on n’ose pas dire comme « auteur-compositeur-interprète », suivant la formule traditionnelle – mais plutôt comme un poète chantant ses œuvres. La trentaine de poèmes qui illustre cette étude montre bien la qualité littéraire de ses textes, même sans le support de la musique. »
Jacques Charpentreau (Le Coin de table n°39, juillet 2009).

    « C’est Abdellatif Laâbi qui dans « la voix des arabes libres » donne le ton à la revue de Christophe Dauphin : « Nous nous insurgeons contre cette aphasie programmée dont le dessein, cousu de fil blanc, est le conditionnement des consciences avant leur mise à mort ». Après la présentation de Jacquette Reboul (par Paul Farellier) et Abdellatif Laâbi (par Christophe Dauphin) arrive le dossier sur Jacques Bertin, chanteur et poète –sur plus de 50 pages – qui nous confie : « J’ai 60 ans et j’ai besoin de croire en la vie, l’amour, la révolte, l’harmonie, l’Homme, la société. »  Contre le show-business, contre les outils de la massification des comportements, Jacques Bertin symbolise l’homme toujours debout, sans concession. Outre ce dossier important sur Jacques Bertin, Christophe Dauphin s’est intéressé à Jacques Taurand, poète intimiste, héritier de Nerval et auteur de 11 recueils… Si Paul Farellier rappelle l’œuvre de Louis Guillaume, Monique W. Labidoire traite de l’identité sans nom dans l’œuvre de Jacqueline Brégeault-Tariel… Ce numéro très riche des Hommes sans Épaules se dresse contre le consensus mou et remet la dignité de l’homme au cœur du débat. »
    Gérard Paris (Diérèse n°45, août 2009).




2008 – À propos du numéro 25

    « Si l’on connaît l’itinéraire poétique de Gérald Neveu, ici présenté par Christophe Dauphin, je découvre (dans les HSE n°25), Robert Champigny (1922-1984) disciple de Gaston Bachelard, mais dont les quelques poèmes lus dans le numéro sont une invitation à plus ample relation… Autre dossier par Michel Passelergue et Christophe Dauphin : Roger-Arnould Rivière, plus lyrique si j’ose ainsi écrire. Un beau numéro. »
    Jean-Michel Bongiraud (Pages Insulaires n°3, octobre 2008).

    « Christophe Dauphin n’est pas seulement surréaliste de l’avant-dernière heure, mais aussi (et faut-il penser « surtout » ?) fervent de la SF première de Rosny aîné, non pour sa Guerre du Feu mais pour le si mal connu Félin géant, où il a trouvé les « porteurs de feu » et les « Wah » de ses Hommes sans Épaules. Le numéro 25 parle de Gérald Neveu, rejeté partout et mort si jeune dans la misère, de Robert Champigny, dont la belle devise fut « Il ne faut pas laisser de traces », ce que pratiquement tous les poètes nient, trop sûrs d’eux. Enfin, au-delà des Wah, un dossier est consacré à Roger-Arnould Rivière par Michel Passelergue… On redemande de telles découvertes. »
    Paul Van Melle (Inédit Nouveau n°226, novembre 2008).




2007 – À propos du numéro 23/24

    « Dans ce numéro 23/24 des HSE, à noter tout particulièrement le double article « Les Porteurs de feu », avec d’une part « Stanislas Rodanski » par JM Goutier et Sarane Alexandrian et d’autre part, « André Laude » par Paul Farellier. Numéro riche, très nombreux textes de création et contributions. On peut encore citer un ensemble consacré au poète arménien Daniel Varoujan et un article de Monique W. Labidoire, Guillevic : un poète dans sa durée. »
    Florence Trocmé (Poézibao, dimanche 27 janvier 2008).

   « Je suis immédiatement consolé par le double numéro 23/24 des Hommes sans Épaules, mené à la baguette par Christophe Dauphin et qui rend hommage cette fois à Samuel Bréjar, trop tôt disparu… Dauphin, lui, s’est attaché au poète arménien Daniel Varoujan, tandis que Paul Farellier se fait Gilles Lades et que Monique Labidoire termine son Guillevic. En 250 pages, la revue fait le tour d’une actualité littéraire remarquablement riche. »
    Paul Van Melle (Inédit Nouveau n°220, mars 2008).

    « La revue de poésie, même de parution intermittente, reste l’outil principal de la promotion poétique en France et le numéro 23/24 du périodique Les Hommes sans Épaules, fondé par le regretté Jean Breton et dirigé par Christophe Dauphin le démontre avec éclat. »
    Jean-Luc Maxence (Monde et Vie n°792, mars 2008).

    « Toujours, avec les HSE, ce remarquable et précieux voyage dans la poésie des cinquante dernières années. Notons entre autres, dans ce n°23/24, l’évocation de ces porteurs de feu que furent Stanislas Rodanski et André Laude, ainsi qu’un dossier Jorge Camacho. »
    Yves Artufel (Liqueur 44 n°79, automne 2008).




2006 - À propos du numéro 22

    « … C’est Christophe Dauphin, un fidèle, qui, lui ayant consacré déjà un ouvrage important, Jean Breton ou la poésie pour vivre, récidive avec un numéro spécial de la revue (HSE n°22), qu’il intitule Jean Breton ou le soleil à hauteur d’homme. Ce poète, également animateur, valait comme tant d’autres ce genre d’efforts. Dauphin d’ailleurs est coutumier du fait et a rendu ce service à Marc Patin, Sarane Alexandrian et Jacques Simonomis. Je souhaite à tous les modestes de tels amis, pour que vivent les poètes disparus dans la mémoire des générations suivantes. Mais il faut avouer que c’est infiniment rare et que s’il existe des fidèles, ils ne sont pas toujours des essayistes. Les pauvres poètes souffrent… »
    Paul Van Melle (Inédit Nouveau n°213, juin/août 2007).

    « Christophe Dauphin rend un bel et sérieux hommage à Jean Breton (HSE n°22), fondateur des Hommes sans Épaules et figure de la poésie française des années soixante, soixante-dix, « poète intransigeant et d’une fidélité exemplaire à ses idées »… Christophe Dauphin rappelle le cheminement du poète venant du surréalisme, écrivant des romans érotiques et de nombreuses notes critiques. »
    Bernard Fournier (Aujourd’hui poème n°83, septembre 2007).

    « Dans le numéro 38 de Rimbaud Revue, Christophe Dauphin donnait un large texte (suivi d’un choix de poèmes) pour célébrer Jean Breton qui est mort l’an dernier. Dans les Hommes sans Épaules n°22, il développe ce même texte et propose une large anthologie de poèmes, les deux parties étant séparées par un cahier de photos. Je ne reviens pas sur l’action éditoriale de Jean Breton (voir Verso précédent) ; je ne m’attarde pas sur sa vie d’homme (Ch. Dauphin par ce biais explique bien des versants de la poésie de Jean Breton), je reprends juste quelques critiques de l’époque citées par Ch. Dauphin… pour retenir ce qui est le plus intéressant (à mes yeux) dans ce n° des Hommes sans Épaules : l’anthologie. Les poèmes de Jean Breton sont à la fois rugueux (fortement prosaïques), énergiques et amples, débordants d’images, de sève, remuants de chair vivante et chargés de colère, d’indignation… Ce sont les poèmes d’un homme qui prend son époque, sa vie à bras le corps ; parmi tous ces poètes qui visent l’intemporel, l’indicible, le vrai poète et autres divins saucissons, c’est une qualité qui me plait.»
    Christian Degoutte (Verso n°130, septembre 2007).

« Une revue peut revêtir toute sorte d’apparence. Une des formes extrêmes de ses avatars possibles, c’est quand elle touche aux confins du livre. C’est le cas avec ce numéro 22 des Hommes sans Épaules, qui est consacré entièrement à Jean Breton, disparu il y a peu. La moitié du numéro est composée par le rédacteur en chef, Christophe Dauphin, d’études de son œuvre. Celles-ci sont ponctuées de morceaux d’entretien et suivent la chronologie des recueils, sans négliger l’apport biographique. La seconde offre une anthologie de ses proses et poèmes. Entre les deux, un cahier iconographique permet de mieux suivre et connaître le personnage… Lire Jean Breton donne envie d’écrire, tant son écriture rafraîchit et enthousiasme. En tous les cas, cette livraison fait le point exact sur cette personnalité à la fois humaine et solaire. »
    Jacques Morin (« La Revue du mois », site internet de la revue Décharge, 14 juin 2007).

    « La revue Les Hommes sans Épaules a consacré un numéro spécial (HSE n°22), illustré, à Jean Breton. Ce poète-critique-animateur-éditeur en fut le fondateur, en 1953, ainsi que de la célèbre revue de renommée internationale Poésie 1… Christophe Dauphin nous livre là une étude très vivante sur Jean Breton. Elle constitue la première moitié de l’ouvrage, la seconde étant consacrée à un choix de vers et de proses du « Poète de l’amour », dont l’œuvre est constellée de pépites. »
    Francesca Y. Caroutch     (Traversées n° 48, automne 2007).

    « Les HSE n°22 : Jean Breton ou le soleil à hauteur d’homme. Retour sur un demi siècle  de poésie à travers la vie d’un homme qui en fut une sorte « d’homme-orchestre » et qui également poète nous rappelle un peu cruellement mais certainement justement qu’on ne peut pas faire de petits cadeaux de temps à l’écriture. Il faut lui consacrer sa vie. »    
    Yves Artufel (Liqueur 44 n° 77/76, hiver 2007).

    « Ce n°22 des HSE, Jean Breton ou le soleil à hauteur d’homme, est un véritable essai consacré par Christophe Dauphin à l’homme orchestre de la poésie contemporaine, décédé à 76 ans, après une vie bouillonnante et passionnante qui s’est confondue avec la défense de la poésie… Un cahier de photos, une anthologie de 65 pages et une bibliographie complètent cet ensemble exhaustif. »
Marie-Josée Christien (Spered Gouez n°14, février 2008).




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