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A propos de René Iché
René Iché (1897-1954) fait partie de cette génération marquée à jamais par la Première Guerre mondiale. Engagé volontaire devançant l'appel en 1915, il est plusieurs fois blessé et termine la guerre avec la Légion d'honneur, la Médaille militaire et de solides convictions antimilitaristes. Ses premières oeuvres sont censurées pour pacifisme ou indécence, à cause de leurs évocations parfois explicites de l'homosexualité. Proche du groupe surréaliste, il commence à percer au milieu des années 20. Ce n'est qu'après la Seconde Guerre mondiale - où il perd plusieurs proches, dont son gendre, le poète surréaliste Robert Rius (qui édita le poème Liberté d'Eluard), assassiné par la Gestapo - qu'il connaît la notoriété et devient la figure même de l'artiste engagé. En 1954, le gouvernement polonais lui commande ainsi un monument aux déportés d'Auschwitz. Il ne verra jamais le jour, l'artiste décédant d'une leucémie le 23 décembre de la même année. CHEVASSUS-AU-LOUIS NICOLAS (in Libération, 18/09/2007).
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À propos de L'Île-cicatrice
"Cette conjugaison, cette noce, de la rigueur dans l’expression avec une sensibilité si subtile, c’est rare."
Guy CHAMBELLAND (1986): cité dans Les Hommes sans épaules, n° 21, 2006, p. 40.
"Ce poète sait être dense d’emblée. Peu à peu les poèmes irremplaçables viendront. Déjà de L’ÎLE CICATRICE deux poèmes se dégagent. L’un sur l’hiver : L’hiver foncier, sachant construire un ciel (page 78). L’autre sur la nuit : mais la nuit,/ chargée d’âge et de lenteur mais le silence au poil ras qu’elle rassemble, la nuit s’est faite au dernier étage, dans l’intime des confins (page 82)."
Henri HEURTEBISE, in Multiples, n° 47 (1992), p. 63.
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critique
"Prose poétique, exacte, rythmée, musicale, toujours belle. On y chante juste « l'inépuisable intérêt de Dieu ». Le poète suit la lumière des yeux, « lance un chant aux étoiles », et sait relancer dans une certaine joie secrète le fil interrompu de sa singularité. Un sens du Sacré qui impose le respect. Un verbe suspendu, parfois de façon énigmatique, « entre les sautes d'un jour ». « Avec la faim comme bâton », Pierrick de Chermont est un pèlerin qui marche vers ce Dieu fidèle et jamais vu. "
Jean-Luc Maxence (La Nouvelle Lanterne n°9, octobre 2013, in lenouvelathanor.com)
"D'aucuns penseront que je suis bien placé pour parler de cette plaquette de Pierrick de Chermont puisque, seul, un abîme nous sépare, lui le croyant et moi l'athée ! Ils n'ont pas tout à fait tort dans la mesure où je suis sensible à la parole qui parcourt ces quinze chants. Des chants qui sont comme des laisses de versets, comme on dit des laisses de mer : des versets comme des mots drossés sur la page par la foi religieuse du poète. Et comme la mer est toujours recommencée, l'enjambement, parfois présent, souligne une pensée coulant comme une source qui, jamais, ne se tarit…
Pierrick de Chermont célèbre à sa façon un monde dans lequel il déambule, un monde pris dans sa diversité : ville/nature, violence/douceur… Mais il n'en reste pas moins que des passages comme "Demain, ouvrir au feu le silence, au verbe la présence, tel autrefois le chant de Siméon, puits de lumière dans un puits de lumière", même s'il me donne une idée du projet de Pierrick de Chermont, reste obscur au mécréant que je suis qui ignore tout de ce Siméon sans doute biblique… De même le mécréant laisse de côté toutes les occurrences des mots Dieu, âme, chapelet, psaume… (du moins dans le sens que leur donne l'auteur) pour ne s'intéresser qu'à la célébration du monde qui traverse ces chants.
Un poème comme le chant IX est révélateur à la fois de la démarche de Pierrick de Chermont et de la lecture que je peux en faire. Si Pierrick de Chermont annonce clairement sa quête de sens dans des expressions comme "Une lumière pleine de lenteur perce les flancs de mon âme" (on pense au Christ crucifié dont un soldat de Pilate perce le flanc de sa lance) ou "Par la foi, satisfaction de faire tomber les âges d'or, de fabriquer de l'histoire toutes portes ouvertes", je peux lire cet autre passage en me passant de l'hypothèse de Dieu : "La pluie sur un parc zoologique, la pluie sur les rues de la ville. Chacun se rapproche et se renouvelle, // Se revêt de milliers d'étoiles et recommence, avec le trouble d'avoir été visité dans ses profondeurs". L'un nomme Dieu ce trouble, l'autre le nomme mystère ou beauté du monde. Reste que les deux ont été sensibles à la même réalité. Et je pourrais multiplier les exemples, au risque de lasser le lecteur. C'est que Pierrick de Chermont se confronte au monde, au réel, tout comme les matérialistes. Il en tire sa conclusion alors que Guillevic, pour ne puiser que dans cette œuvre, en tirera une autre par son attention aux êtres et aux choses les plus humbles : "Oui, coquelicot, / Tu es l'empereur / De ton royaume. // Je ne sais pas t'imiter, / Mais continue à régner / Sur toi comme sur moi." (in Quotidiennes) ou, à propos d'un modeste jardin : "Rien que le temps / Qui s'est retiré là / Et n'attend rien." (in Creusement).
Les images de Dinah Diwan qui accompagnent le texte de Pierrick de Chermont sont en harmonie avec le ton prophétique du poète et sa volonté de décrypter le réel (à sa façon, faut-il le redire ?). Il s'agit de collages sur un texte soigneusement raturé et ainsi rendu illisible : métaphore de la révélation ? Ou quoi d'autre ?
En tout cas, si la poésie est un outil pour atteindre Dieu ("Poésie, tu nous élèves à l'opiniâtre décision de vivre. Poésie, mer éternelle du sans-horizon - je cueille au matin la rose, // Tu m'affilies à la terre, à la promesse de mon Dieu…"), elle est aussi pour le mécréant ou le mystique sans dieu une simple façon de dire le monde, dans toute sa complexité et dans tout son mystère, un mystère dont la science ne fait que reculer les limites. "
Lucien Wasselin (in Recours au poème, décembre 2013).
"Une écriture inspirée dans l’écrin de délicatesse des mots, qui n’exclut ni la transgression ni la surprise. Ce beau livre, texte et illustrations, transporte. Quelle est la réalité de la réalité, que ce soit dans le quotidien qui s’étend ou la transcendance de l’instant qui persiste ?
Extraits :
« Sonnerie dans un préau vide. Une lumière, le feutre roux des platanes, un trottoir ravi de son mutisme.
Ah, si je connaissais les sources du vent, je leur dédierais l’été pour qu’elles le relancent avec une forêt
De nuages ! Nuages que je goûte en riant seul, peinture, croupes, crinière que les enfants empoignent,
Figures du libre qui s’épargnent et se prolongent comme une mémoire ayant choisie de se taire !
Le soir, à nouveau les faux de l’indicible : un halo de lune, une voiture qui manœuvre dans un présent immobile.
Finie la journée, fini le dehors où Dieu est le grand cherché ; voici la nuit avec ses escaliers et ses langues oubliées... »
« … Je vous rejoins, apprends vos mœurs où l’on s’approche par la distance, où l’on pèlerine seuls et ensemble, ébranlés et fraternels ;
L’abeille n’est-elle pas l’égale de l’astre quand elle le couvre de frémissements ? Et tous ces chants et tous ces mystères qui nous unissent !
Boire à la sainte nudité du jour, chair à chair s’ouvrir à la plénitude, où, par une mesure sans mesure,
Nos âmes aspirent et tètent le monde. Oui, par une libre admiration, se métamorphoser en prosodies intérieures.
Au bout du bout, je disparaîtrai. T’embrasserai-je alors, Homme-dieu, du plein baiser de notre terre ? »
Poète et dramaturge, Pierrick de Chermont, allie l’originalité avec la rigueur de l’ordonnancement des mots. Il explore le monde comme intériorité, l’intériorité comme poésie, la poésie comme monde. Ce ternaire libère la pensée et révèle une joie secrète propre à la vie qui demeure.
Rémi Boyer (in incoherism.wordpress.com, décembre 2013).
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critique
"Prose poétique, exacte, rythmée, musicale, toujours belle. On y chante juste « l'inépuisable intérêt de Dieu ». Le poète suit la lumière des yeux, « lance un chant aux étoiles », et sait relancer dans une certaine joie secrète le fil interrompu de sa singularité. Un sens du Sacré qui impose le respect. Un verbe suspendu, parfois de façon énigmatique, « entre les sautes d'un jour ». « Avec la faim comme bâton », Pierrick de Chermont est un pèlerin qui marche vers ce Dieu fidèle et jamais vu. "
Jean-Luc Maxence (La Nouvelle Lanterne n°9, octobre 2013, in lenouvelathanor.com)
"D'aucuns penseront que je suis bien placé pour parler de cette plaquette de Pierrick de Chermont puisque, seul, un abîme nous sépare, lui le croyant et moi l'athée ! Ils n'ont pas tout à fait tort dans la mesure où je suis sensible à la parole qui parcourt ces quinze chants. Des chants qui sont comme des laisses de versets, comme on dit des laisses de mer : des versets comme des mots drossés sur la page par la foi religieuse du poète. Et comme la mer est toujours recommencée, l'enjambement, parfois présent, souligne une pensée coulant comme une source qui, jamais, ne se tarit…
Pierrick de Chermont célèbre à sa façon un monde dans lequel il déambule, un monde pris dans sa diversité : ville/nature, violence/douceur… Mais il n'en reste pas moins que des passages comme "Demain, ouvrir au feu le silence, au verbe la présence, tel autrefois le chant de Siméon, puits de lumière dans un puits de lumière", même s'il me donne une idée du projet de Pierrick de Chermont, reste obscur au mécréant que je suis qui ignore tout de ce Siméon sans doute biblique… De même le mécréant laisse de côté toutes les occurrences des mots Dieu, âme, chapelet, psaume… (du moins dans le sens que leur donne l'auteur) pour ne s'intéresser qu'à la célébration du monde qui traverse ces chants.
Un poème comme le chant IX est révélateur à la fois de la démarche de Pierrick de Chermont et de la lecture que je peux en faire. Si Pierrick de Chermont annonce clairement sa quête de sens dans des expressions comme "Une lumière pleine de lenteur perce les flancs de mon âme" (on pense au Christ crucifié dont un soldat de Pilate perce le flanc de sa lance) ou "Par la foi, satisfaction de faire tomber les âges d'or, de fabriquer de l'histoire toutes portes ouvertes", je peux lire cet autre passage en me passant de l'hypothèse de Dieu : "La pluie sur un parc zoologique, la pluie sur les rues de la ville. Chacun se rapproche et se renouvelle, // Se revêt de milliers d'étoiles et recommence, avec le trouble d'avoir été visité dans ses profondeurs". L'un nomme Dieu ce trouble, l'autre le nomme mystère ou beauté du monde. Reste que les deux ont été sensibles à la même réalité. Et je pourrais multiplier les exemples, au risque de lasser le lecteur. C'est que Pierrick de Chermont se confronte au monde, au réel, tout comme les matérialistes. Il en tire sa conclusion alors que Guillevic, pour ne puiser que dans cette œuvre, en tirera une autre par son attention aux êtres et aux choses les plus humbles : "Oui, coquelicot, / Tu es l'empereur / De ton royaume. // Je ne sais pas t'imiter, / Mais continue à régner / Sur toi comme sur moi." (in Quotidiennes) ou, à propos d'un modeste jardin : "Rien que le temps / Qui s'est retiré là / Et n'attend rien." (in Creusement).
Les images de Dinah Diwan qui accompagnent le texte de Pierrick de Chermont sont en harmonie avec le ton prophétique du poète et sa volonté de décrypter le réel (à sa façon, faut-il le redire ?). Il s'agit de collages sur un texte soigneusement raturé et ainsi rendu illisible : métaphore de la révélation ? Ou quoi d'autre ?
En tout cas, si la poésie est un outil pour atteindre Dieu ("Poésie, tu nous élèves à l'opiniâtre décision de vivre. Poésie, mer éternelle du sans-horizon - je cueille au matin la rose, // Tu m'affilies à la terre, à la promesse de mon Dieu…"), elle est aussi pour le mécréant ou le mystique sans dieu une simple façon de dire le monde, dans toute sa complexité et dans tout son mystère, un mystère dont la science ne fait que reculer les limites. "
Lucien Wasselin (in Recours au poème, décembre 2013).
"Une écriture inspirée dans l’écrin de délicatesse des mots, qui n’exclut ni la transgression ni la surprise. Ce beau livre, texte et illustrations, transporte. Quelle est la réalité de la réalité, que ce soit dans le quotidien qui s’étend ou la transcendance de l’instant qui persiste ?
Extraits :
« Sonnerie dans un préau vide. Une lumière, le feutre roux des platanes, un trottoir ravi de son mutisme.
Ah, si je connaissais les sources du vent, je leur dédierais l’été pour qu’elles le relancent avec une forêt
De nuages ! Nuages que je goûte en riant seul, peinture, croupes, crinière que les enfants empoignent,
Figures du libre qui s’épargnent et se prolongent comme une mémoire ayant choisie de se taire !
Le soir, à nouveau les faux de l’indicible : un halo de lune, une voiture qui manœuvre dans un présent immobile.
Finie la journée, fini le dehors où Dieu est le grand cherché ; voici la nuit avec ses escaliers et ses langues oubliées... »
« … Je vous rejoins, apprends vos mœurs où l’on s’approche par la distance, où l’on pèlerine seuls et ensemble, ébranlés et fraternels ;
L’abeille n’est-elle pas l’égale de l’astre quand elle le couvre de frémissements ? Et tous ces chants et tous ces mystères qui nous unissent !
Boire à la sainte nudité du jour, chair à chair s’ouvrir à la plénitude, où, par une mesure sans mesure,
Nos âmes aspirent et tètent le monde. Oui, par une libre admiration, se métamorphoser en prosodies intérieures.
Au bout du bout, je disparaîtrai. T’embrasserai-je alors, Homme-dieu, du plein baiser de notre terre ? »
Poète et dramaturge, Pierrick de Chermont, allie l’originalité avec la rigueur de l’ordonnancement des mots. Il explore le monde comme intériorité, l’intériorité comme poésie, la poésie comme monde. Ce ternaire libère la pensée et révèle une joie secrète propre à la vie qui demeure.
Rémi Boyer (in incoherism.wordpress.com, décembre 2013).
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Critique
Jean BRETON, in Les Hommes sans Épaules, 3ème série, n° 10, 1er trimestre 2001, p. 111 :
"Qui sommes nous, sans cesse « en perte de visage » ? Un labyrinthe que le va et vient onirique éclaire d’une lampe de poche. Il y a chez Paul Farellier une pudeur, un refus aussi de toute surenchère verbale. On est lié à un mot à mot presque janséniste. Le poète se défie de la parole qui « tombe en limaille », il veut l’humilité, la clarté, la sécurité du silence ; il aspire au besoin peu répandu de « loger au point aveugle » des choses. D’où son goût pour la nuit – qui va plutôt à l’essentiel. Nous voici alors à fond dans notre « attente », notre perception accrue. Égalisons les vibrations, les contradictions. Scrupule, modestie, lucidité reine, c’est le tremblé de ce trio qui écrit notre identité, même si elle bouge à peine. […] L’homme est guetté par l’effacement du lieu et de l’être qui l’habite. Mais il sera souvent coopté par le regard des « étoiles » et « le cri de beauté » qu’elles nous lancent. Rôde une certitude que le poète, avare de confidences, ne nous livre que de biais : « une voix » saura un jour nous atteindre. On rejoint ici un mysticisme tout de prudence : J’ai rêvé :/ il restait ce carrefour d’éternités »..."
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Critique
Jeanne MAILLET, in revue L’Estracelle, n° 4 – 2006 :
" On ne saurait imaginer l’auteur de Tes rives finir que vivant dans la nuance, le froissement d’un temps de vivre entre « arbres d’espérance », « alerte de plaisir » et obsession, presque, d’un vide existentiel. D’où ce mouvement de balancier qu’expriment les textes de ce recueil : un pas en avant, on « ose » dire ce qu’on cherche, puis un temps de recul, par crainte d’entendre ce qu’on ne souhaitait pas. Et justement ceci : que les ruines rognent toujours la vie, que les rêves s’effritent ; bref que nous sommes condamnés à être « flagellés d’instants ». Plongée des regards sur les paysages, soupir « lentement soulevé comme un sein de falaise » (la belle, la puissante image !), et l’aube sans reproche, nette, claire, promise où l’imagination se perd, nous sommes entraînés malgré nous par les images comme un troupeau affolé (mais attentif) vers quelque catastrophe imminente. On frémit, on tremble un peu avec le poète de ce manque de certitude, de cette fuite des autres, lui qui souhaiterait tant trouver « pensé de distance » les mots définitifs qui seraient délivrance. Le texte qui clôt l’ouvrage est, nous semble-t-il, explicite et livre même discrètement, la clef de l’énigme : et si « mémoire et souffle » (ce qui nous constitue donc) n’étaient que « longs recommencements » ? Dans les difficiles définitions du temps, ce serait comme une révélation géographique et métaphysique ! Des millénaires de souvenirs ployés comme les strates d’une montagne et l’écho, en infinie résonance ! De quoi égarer le raisonnement et alimenter la « foi ». "
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Critique
Éliane BIEDERMANN, in revue Friches, n° 93, printemps 2006 :
" Après un hommage au père disparu, l’auteur poursuit l’œuvre de celui-ci qui était peintre, en utilisant les mots sur sa palette de poète. Il le fait avec la délicatesse des artistes d’Extrême-Orient dans une mosaïque de touches légères : « Avant l’heure l’ailée s’éveille, / marche dans son jardin, / remue un peu de lumière. / Il a plu dans la nuit: / les flaques décideront le ciel. » Ici, les lumières de l’aube sur des jardins noyés de pluie font reculer l’ombre de la mort. […] Le mystère de notre identité, mémoire et passé qui se dérobent, hante la poésie de Paul Farellier. L’ombre et le miroir en sont des variantes qui apparaissent d’une manière récurrente. La célébration de la nature, « signe en paradis », et une quête fébrile de soi-même sont les composantes majeures de ce très beau recueil : « Le temps t’aveugle d’images, de reflets, de regards. / Que cherches-tu / sinon ta parole d’ombre ? / Un seuil est là / qu’il te faut déceler, / la demeure de la voix, / le sombre où luira ton silence ». "
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